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Souvenirs de famille...
Je n'avais que 8 ans, lorsque mon père a acquis sa Volvo... Je me souviens beaucoup de ce véhicule... ...et la couleur !!! Orange citrouille !!!
Faut dire que dans les années 70, à peu près toutes les marques et modèles avait testé la palette de couleur... Ce n'était pas rare de voir des jaune citron, des rouge flamme, du vert lime, du mauve ou du violet et j'en passe...
Mon père l'avait acquis le jour de mon huitième anniversaire en novembre... Si ma mémoire est bonne, c'était une 74 acquise en novembre 73... Je dis, si ma mémoire est bonne, car j'ai presque toujours pensé que c'était une 244... Par contre, un détail important me guidait lentement à changer d'avis... Les appuis-têtes rectangulaires plutôt que les "lader headrest".
L'autre soir, en fouillant des boites de diapositives, j'ai retrouvé quelques clichés de la citrouille en question...
144 1.jpg
144 3.jpg
Pas ce qu'il y a de mieux comme photo... Il faut se rappeler que ce sont des "diapositives" prise avec un Kodak Instantmaticx 126... ...mais voici mon père au volant de sa 144 (1974... mode des pantalon éléphant à motifs "pieds de poule")
144 6.jpg
neige au québec (1).jpg
La seule où l'on peut voir un peu l'avant...
144 4.jpg
Bref, j'ai beaucoup de souvenirs de cette voiture que mon père avait acquis un peu par "hasard"... Elle provenait du concessionnaire de Drummondville, mais le service a surtout été fait à Sherbrooke chez "Rousseau"...
Un hasard, car mon père avait des AMC et faisait affaire avec les Automobile Parent de Drummondville... Après avoir eu un accident avec sont Rambler Rebel 1968, mon père s'était rendu là-bas avec son auto "amochée" dans les portes du coté gauche qui ne permettaient plus d'être ouvertes (dans ce temps là, on voyait ça plus souvent, de rouler un véhicule accidenté) et avait commencé à discuter avec un vendeur chez AMC, mais il désirait transiger avec Monsieur Parent, le proprio qui était parti dîner.. Pendant ce temps de dîner qui s'éternisait, mon père était traversé de l'autre coté de la rue, chez Volvo... Une marque qu'il a connu grâce à un de mes oncles qui avait acquis plus tôt, une 144 en 1969...
Jasant avec le vendeur, qui lui avait offert d'essayer cette citrouille... Je dis citrouille à cause de sa couleur et non à cause de son comportement... Rien à voir avec les citrons! Arrivé à la négociation du prix, le vendeur a commencé à rédiger le contrat et avait évalué la valeur de l'échange, une Rebel 68 accidentée... Valeur qu'il a déduit du prix de vente avant de la déduire à nouveau sur le contrat final. Mon père, flairant la bonne affaire lui a mentionné "À ce prix là, je la prends! ...si mon crédit le permet, bien sûr"...
Après avoir signalé l'erreur au vendeur, qui dut aller voir son gérant, ils en sont venu à un accord et à respecter le prix du contrât... Pour le crédit, mon père faisait affaire dans des caisses... Caisse Populaire et Caisse d'Économie... Deux institutions qui étaient relativement lente pour accorder des prêts, car il fallait patienter que la demande d'emprunt passe à une "commission de crédit" qui se tenait une fois semaine ou même aux deux semaines... Le vendeur et le proprio de Volvo Drummondville, ont suggéré d'appliquer à la Banque de Montréal, qui avait une succursale à Drummondville. Là-bas, une demande de crédit de cette valeur, prenait une à deux journées "seulement"...
Alors, 19 novembre, avec les papiers signés, contrat de vente avec la condition d'acceptation du crédit et l'ouverture d'un compte à la Banque de Montréal, mon père est revenu à la maison, attendant l'appel de la banque... Le lendemain, tout était réglé! Il pouvait prendre possession de sa Volvo !
Je ne me souviens pas du garage de Drummondville, mais je me souviens de celui de Monsieur Rousseau à Sherbrooke. Au même endroit, on y retrouvait la concession Toyota de Sherbrooke... ...mais Volvo était comme une concession indépendante avec sa salle de montre et ses portes de service.
Pour la Banque de Montréal, un des avantages sur les caisses Desjardins de ce temps que l'on appelait "Caisse Populaire" était que l'on pouvait transiger à partir d'une autre succursale... Pour mon père, la Banque de Montréal la plus proche, autre que Drummondville, était celle du Carrefour de l'Estrie de Sherbrooke. Pour les jeunes de nos jours, qui n'ont pas connu cette époque d'avant les guichets, les TPV et les transactions Interac, le jeudi, on recevait un chèque de son employeur que l'on "changeait" pour avoir une somme considérable d'argent dans son portefeuille et on effectuait un dépôt du même coup pour rembourser ses prêts et couvrir ses chèques... Dans le cas de mon père, ça impliquait d'aller changer son chèque à la Caisse, et d'aller ensuite faire un dépôt à la Banque... Ceci assurait par le fait même une visite au "centre d'achats" au moins une fois par mois... Quoi de mieux pour des enfants que nous étions, mes soeurs et moi ??? ....une "ride" de Volvo bien sûr !
Je n'avais que 8 ans, lorsque mon père a acquis sa Volvo... Je me souviens beaucoup de ce véhicule... ...et la couleur !!! Orange citrouille !!!
Faut dire que dans les années 70, à peu près toutes les marques et modèles avait testé la palette de couleur... Ce n'était pas rare de voir des jaune citron, des rouge flamme, du vert lime, du mauve ou du violet et j'en passe...
Mon père l'avait acquis le jour de mon huitième anniversaire en novembre... Si ma mémoire est bonne, c'était une 74 acquise en novembre 73... Je dis, si ma mémoire est bonne, car j'ai presque toujours pensé que c'était une 244... Par contre, un détail important me guidait lentement à changer d'avis... Les appuis-têtes rectangulaires plutôt que les "lader headrest".
L'autre soir, en fouillant des boites de diapositives, j'ai retrouvé quelques clichés de la citrouille en question...
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Pas ce qu'il y a de mieux comme photo... Il faut se rappeler que ce sont des "diapositives" prise avec un Kodak Instantmaticx 126... ...mais voici mon père au volant de sa 144 (1974... mode des pantalon éléphant à motifs "pieds de poule")
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neige au québec (1).jpg
La seule où l'on peut voir un peu l'avant...
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Bref, j'ai beaucoup de souvenirs de cette voiture que mon père avait acquis un peu par "hasard"... Elle provenait du concessionnaire de Drummondville, mais le service a surtout été fait à Sherbrooke chez "Rousseau"...
Un hasard, car mon père avait des AMC et faisait affaire avec les Automobile Parent de Drummondville... Après avoir eu un accident avec sont Rambler Rebel 1968, mon père s'était rendu là-bas avec son auto "amochée" dans les portes du coté gauche qui ne permettaient plus d'être ouvertes (dans ce temps là, on voyait ça plus souvent, de rouler un véhicule accidenté) et avait commencé à discuter avec un vendeur chez AMC, mais il désirait transiger avec Monsieur Parent, le proprio qui était parti dîner.. Pendant ce temps de dîner qui s'éternisait, mon père était traversé de l'autre coté de la rue, chez Volvo... Une marque qu'il a connu grâce à un de mes oncles qui avait acquis plus tôt, une 144 en 1969...
Jasant avec le vendeur, qui lui avait offert d'essayer cette citrouille... Je dis citrouille à cause de sa couleur et non à cause de son comportement... Rien à voir avec les citrons! Arrivé à la négociation du prix, le vendeur a commencé à rédiger le contrat et avait évalué la valeur de l'échange, une Rebel 68 accidentée... Valeur qu'il a déduit du prix de vente avant de la déduire à nouveau sur le contrat final. Mon père, flairant la bonne affaire lui a mentionné "À ce prix là, je la prends! ...si mon crédit le permet, bien sûr"...
Après avoir signalé l'erreur au vendeur, qui dut aller voir son gérant, ils en sont venu à un accord et à respecter le prix du contrât... Pour le crédit, mon père faisait affaire dans des caisses... Caisse Populaire et Caisse d'Économie... Deux institutions qui étaient relativement lente pour accorder des prêts, car il fallait patienter que la demande d'emprunt passe à une "commission de crédit" qui se tenait une fois semaine ou même aux deux semaines... Le vendeur et le proprio de Volvo Drummondville, ont suggéré d'appliquer à la Banque de Montréal, qui avait une succursale à Drummondville. Là-bas, une demande de crédit de cette valeur, prenait une à deux journées "seulement"...
Alors, 19 novembre, avec les papiers signés, contrat de vente avec la condition d'acceptation du crédit et l'ouverture d'un compte à la Banque de Montréal, mon père est revenu à la maison, attendant l'appel de la banque... Le lendemain, tout était réglé! Il pouvait prendre possession de sa Volvo !
Je ne me souviens pas du garage de Drummondville, mais je me souviens de celui de Monsieur Rousseau à Sherbrooke. Au même endroit, on y retrouvait la concession Toyota de Sherbrooke... ...mais Volvo était comme une concession indépendante avec sa salle de montre et ses portes de service.
Pour la Banque de Montréal, un des avantages sur les caisses Desjardins de ce temps que l'on appelait "Caisse Populaire" était que l'on pouvait transiger à partir d'une autre succursale... Pour mon père, la Banque de Montréal la plus proche, autre que Drummondville, était celle du Carrefour de l'Estrie de Sherbrooke. Pour les jeunes de nos jours, qui n'ont pas connu cette époque d'avant les guichets, les TPV et les transactions Interac, le jeudi, on recevait un chèque de son employeur que l'on "changeait" pour avoir une somme considérable d'argent dans son portefeuille et on effectuait un dépôt du même coup pour rembourser ses prêts et couvrir ses chèques... Dans le cas de mon père, ça impliquait d'aller changer son chèque à la Caisse, et d'aller ensuite faire un dépôt à la Banque... Ceci assurait par le fait même une visite au "centre d'achats" au moins une fois par mois... Quoi de mieux pour des enfants que nous étions, mes soeurs et moi ??? ....une "ride" de Volvo bien sûr !
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